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Suivre l’impact des projets, détecter les nouvelles tendances, même combat !

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Une utilisation classique des algorithmes de sciences des données est la surveillance du réseau social Twitter, entre autres, pour détecter l’avènement de nouvelles tendances, surveiller la popularité de produits, de sujets, etc.

Du plus simple au plus complexe, ces algorithmes commencent tous par interroger leur réseau social préféré, puis utilisent la gigantesque liste de posts qu’ils ont obtenu pour en analyser les mots, voire les phrases.

On peut faire la même chose avec les données d’une entreprise! Dans ce cas, ce n’est pas pour détecter le prochain style de crop-top ou le langage de programmation du prochain trimestre qu’on met son oreille au sol, mais pour s’intéresser à des sujets plus internes. La qualité de service mesurée par des systèmes de questionnaire client, ou bien l’impact des décisions stratégiques et des projets sur la marche des affaires sont de bons exemples.

C’est de ce dernier sujet que je souhaitais parler aujourd’hui, avec le cas d’une société qui souhaitait mesurer l’impact des évolutions de son marché, l’efficacité des projets qu’elle menait pour accompagner et devancer ces changements, et enfin affiner ses actions pour corriger, accélérer, modifier son portefeuille de projets.

Le problème qui s’est posé à cette société est que ces nouveaux marchés, ces nouveaux produits, n’étaient pas encore codifiés dans les systèmes d’information. Il ne s’agissait d’ailleurs pas de prioriser ce travail, puisque toute cette matière était très fluide, trop fluide pour que les temps des systèmes puissent la suivre. Néanmoins, les investissements consentis sur les projets étaient suffisamment conséquents pour mériter une surveillance régulière, si possible quantitative.

Il est alors apparu que l’ERP de la société, dans lequel étaient enregistré les contrats, reflétait d’une façon indirecte les changements en cours par l’apparition plus ou moins fréquente de mots-clefs nouveaux mais connus dans le titre même des contrats passés avec les clients.

C’est à ce point que le travail d’artisan des données a pu commencer : par un travail d’essai et erreurs, il a été possible de dégager une liste de termes associés à chacun des domaines à surveiller. Comme pour Twitter. Ces termes pouvaient être récupérés depuis l’ERP de façon systématique et régulière, en même temps que d’autres données sur les contrats qui étaient susceptibles d’aider à affiner encore le suivi.

Le travail a ensuite consisté à encapsuler cette connaissance issue du métier de l’entreprise dans un programme d’analyse des mots, capable de façon plus exhaustive qu’un chercheur humain d’en tester toutes les formes, les mauvaises orthographes, les abréviations, etc. et de compiler une liste quantitative des contrats assignés à chaque projet.

Ainsi, par la publication sur un site sécurisé d’un tableau de bord interactif, à destination de la Direction Générale, le suivi de l’empreinte interne de tous ces changements externes a pu être suivie, chaque mois, et permettre de mesurer les succès (nombreux), d’arbitrer sans délai autour des échecs, d’ajuster les actions.

informations sur le projet

  • Délai de livraison : 3 semaines
  • Jeux de données utilisés :
    • Base des contrats
    • Mots-clefs déterminés en atelier
  • Points saillants :
    • Analyse textuelle
    • Tableau de bord interactif sur Internet
    • Mise à jour mensuelle